Les traits reviennent ; petit à petit, les couleurs s’imposent comme une évidence après 30 ans au fond d’un tiroir, enfermés à double tours dans les abysses de ma mémoire. Je trace des traits parce que j’aime l’architecture, j’étale mes couleurs parce qu’elles reflètent mes humeurs et peut-être bien les palettes de mon subconscient, j’écris des mots parce que j’ai foi en leurs pouvoirs, je trace des nombres parce que mon attirance est forte, je peins mes idées en couleurs.
Je fais défiler les choses qui se passent dans ma tête où tout converge : la photographie, les customs Sneakers, mes influences du design… Tout se mélange, tantôt c’est la photographie qui prend le dessus, et tantôt ce sont les couleurs et les inscriptions des sneakers qui passent devant. Parfois, tout se mêlent jusqu’à ce qu’une figure émerge, un visage se dessine comme s’il voulait être révélé…
Aujourd’hui, avec du recul, je ressens le besoin de rattraper les 30 ans d’écarts qui séparent la dernière peinture où je m’étais arrêté et celle d’aujourd’hui. Je m’interroge sur ces dernières créations ; d’où viennent-elles, que représentent-elles au-delà de mon intention de départ, pourquoi cette obsession pour les mots et les nombres mathématiques, que représentent les différentes dimensions qui se s’imbriquent les unes aux autres, d’où viennent ces figures fantasmagoriques qui se dévoilent sans pudeur au fil des traits.
Si mes oeuvres vous touchent d’une certaine manière, il est essentiel pour moi d’avoir votre soutien. En deux cliques, vous pouvez soutenir mes créations, et partager ce que vous avez aimé…
Leave a reply